Diabète insipide central : à propos de 13 cas - 02/12/14
Riassunto |
Introduction |
Le diabète insipide (DI) est un syndrome polyuropolydipsique caractérisé par l’excrétion d’une quantité anormalement élevée d’urines diluées, hypotoniques, responsable d’une soif et donc d’une polydipsie. Le DI central est lié au défaut de production de l’hormone antidiurétique, l’arginine vasopressine. Le but de ce travail est d’étudier les particularités cliniques, biologiques, radiologiques et d’évaluer la prise en charge du DIC à travers l’analyse de 13 observations des malades suivis dans notre service.
Résultats |
L’âge moyen de nos patients est de 35±14ans avec une prédominance féminine (sex-ratio : 3/10). Tous les patients présentent un diabète insipide central. La polyurie est sévère avec une diurèse moyenne de 12L±4,7. En moyenne, une durée de 18mois s’est écoulée entre le début des signes et le diagnostic. Le taux moyen de la natrémie est de 142±4mEq/L, celui de l’osmolarité urinaire est de 97mosm/kg. Tous nos malades ont bénéficié d’une imagerie par résonance magnétique qui a montré une disparition de l’hypersignal spontané de la posthypophyse en séquence pondérée T1 dans 12 cas, et dans 7 cas la tige pituitaire est épaissie. L’enquête étiologique réalisée chez les 13 patients a permis d’identifier une neurosarcoïdose dans 2 cas, une hypophysite dans 2 cas, un traumatisme crânien dans 2 cas, un cas de tuberculose, un cas d’histiocytose non X, un cas de kyste de poche de Rathke, et un diabète insipide central était idiopathique dans 4 cas. Tous nos patients ont été mis sous dDAVP (desmopressine) avec régression du SPP.
Conclusion |
Le DI est une pathologie rare, qui doit impérativement déclencher une enquête étiologique soigneuse où l’IRM tient une place essentielle, dans l’hypothèse d’une lésion tumorale de la région sellaire ou hypothalamique. Les patients ayant un DIC dont l’étiologie est indéterminée nécessitent une surveillance stricte au long cours afin de détecter à temps une lésion curable. Le diagnostic précoce d’une infundibulite et d’une hypophysite auto-immune permet de ne pas considérer la cause du DIC comme idiopathique.
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Vol 35 - N° S2
P. A183 - Dicembre 2014 Ritorno al numeroBenvenuto su EM|consulte, il riferimento dei professionisti della salute.
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